Loermont, Oise, positions allemandes pendant la Guerre 1914-1918 WW1, photos et description des boyaux des Escarpes, de Bohême et de l'Elan.

Etude des positions allemandes Région du Plateau de Loermont

Photo du dossier de l'étude des positions allemandes dans la région du Plateau de Loermont, guerre 1914-1918, description des boyaux
des Escarpes, de Bohême et de l'Elan.

Description des boyaux des Escarpes et de Bohême
Comme on le voit sur le plan de la première page, ce sont des moyens d'accès et de contrevallation entre l'ouvrage de l'Ecrou, dont la tranchée de Loermont, et les tranchées de l'Enfer et de la Carrière avec leur tranchée de soutien.
La photo illustre le boyau de l'Elan qui n'est pas sur le plan mais dont il est intéressant de signaler le mode de construction à partir d'un chemin creux jusqu'à son étayage par des poutrelles d'acier et des troncs d'arbres. L'aménagement luxueux cité dans le texte ne transparaît sur la photo que par quelques détails comme ces portes et fenêtres récupérées mais pas encore installées et surtout les plantes dans les jardinières des fenêtres.
A signaler l'existence d'une sorte de bure munie d'une échelle, cheminée faisant office de sortie de secours et le long du chemin, ces logettes pour les ordonnances et plantons c'est à dire les militaires et soldats mis à la disposition des officiers pour faire les courses et transmettre le courrier.

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Boyaux des Escarpes et de Bohême.

a) Boyau des Escarpes. Il est aménagé pour tirer vers le Nord, bien entretenu. Il possède des vues étendues sur la vallée du Ru de Thiescourt. L'observatoire signalé a des vues étendues sur Belval et le Plessier de Roye*.

b)Boyau de Bohême. Il était un peu suivi, la nature du sol permettant des chemins défilés à travers bois. De la route d'Orval à l'Ecouvillon au point 9352, part un tunnel se ramifiant dans la tranchée de l'Eperon, il renferme très peu de logements.

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Il paraît intéressant de signaler en outre l'organisation du boyau de l'Elan en un P.C. important. Il est constitué par un chemin creux qu'on a approfondi par un boyau qui devient de plus en plus profond à mesure qu'on s'approche de la route. Ce boyau très fortement étayé ( voir la photo) atteint une profondeur de 15 m. a son point d'aboutissement. Il se termmine par un abri complètement enterré aménagé luxueusement. Un cheminée munie d'une échelle serait une 2ème sortie. Tout le long du chemin creux des logements peu solides pour les ordonnances et plantons.

* Trouvé: Plessis-de-Roye